L’opinion publique compte pour beaucoup dans le processus décisionnel qui mène à l’adoption de politiques visant la réduction de l’incidence des changements climatiques et l’adaptation à leurs répercussions inévitables. Toutefois, l’opinion sur les changements climatiques varie grandement selon le lieu de résidence. Les indicateurs nationaux sont insuffisants pour comprendre les attitudes du public dans les provinces et les localités.
Les sondages d’opinion publique sont, le plus souvent, réalisés à l’échelle nationale parce que les enquêtes locales sont très coûteuses et demandent beaucoup de temps. Notre équipe a conçu un modèle statistique et géographique pour estimer la structure de l’opinion publique dans les provinces et les circonscriptions fédérales à partir de données obtenues par sondages probabilistes, faits par téléphone, à l’échelon national.
Nous sommes ainsi en mesure d’estimer et de visualiser les différences d’opinions à l’intérieur du pays. Notre compréhension de la diversité des perceptions et attitudes ainsi que du soutien à l’égard des politiques publiques s’en trouve grandement améliorée. Par exemple, nous évaluons que 83 % des Canadiens croient à l’existence des changements climatiques. Pourtant, seuls 60 % des résidents de la circonscription de Souris-Moose Mountain en Saskatchewan partagent cette opinion, alors qu’elle l’est par 93 % des résidents de la circonscription d’Halifax.
Vous pouvez explorer les cartes en cliquant sur la province ou la circonscription de votre choix et comparer les résultats pour différents secteurs géographiques ou pour différentes questions. Sous chaque carte se trouvent des diagrammes à barres qui illustrent les réponses estimées pour la question et le secteur géographique sélectionnés. Veuillez consulter la page sur la méthodologie pour plus d’information au sujet de la marge d’erreur.
Cette recherche et ce site Web bénéficient d’un financement du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, du Fonds de recherche du Québec ‒ Société et culture, du Skoll Global Threats Fund, de l’Energy Foundation et de la Grantham Foundation for the Protection of the Environment.
Nous exprimons notre vive reconnaissance à Anthony Leiserowitz, Christopher Borick et Barry Rabe pour leur aide dans la réalisation de ce projet. Nous remercions EcoAnalytics, le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, le Forum des politiques publiques, La Prospérité durable, Canada 2020, l’Institut de l’énergie Trottier ainsi que la Chaire d’études politiques et économiques américaines pour leur soutien aux sondages qui alimentent notre base de données.